Le flipper, emblème des salles de jeux et des cafés, possède une histoire riche et fascinante qui s’étend sur plusieurs siècles. De ses origines en tant que jeu de table au XVIIIᵉ siècle jusqu’à l’avènement des simulations numériques modernes et du Pincab, il a constamment évolué, reflétant les avancées technologiques et les tendances culturelles de chaque époque. Explorons ensemble la grande histoire du flipper.
1. Les Origines du Flipper : Un Héritage de Jeux de Bille et d’Adresse
L’histoire du flipper remonte bien avant l’apparition des machines à pièces et des salles d’arcade. Ses origines se trouvent dans une longue lignée de jeux de bille et de table, qui ont évolué au fil des siècles en intégrant des innovations mécaniques, puis électroniques.
Le Jeu de Bagatelle (XVIIᵉ – XIXᵉ siècle) : Le Premier Concept
L’un des ancêtres directs du flipper est le jeu de bagatelle, qui voit le jour en France au XVIIᵉ siècle.
En 1777, un certain Comte d’Artois (frère de Louis XVI) organise une fête dans son château de Bagatelle, près de Paris. Un jeu de table y est présenté, inspiré du billard, où des billes sont envoyées sur un plateau incliné avec des obstacles. Les joueurs utilisent une queue de billard pour propulser les billes vers des trous marquant des points.
À partir du XIXᵉ siècle, la conception du jeu évolue avec l’ajout de clous métalliques sur le plateau pour dévier la trajectoire des billes. Le bagatelle devient plus petit et portable, ce qui le rend populaire dans les salons et les cafés.
Le Billard Japonais et Le Corinthian Bagatelle (XIXᵉ – Début XXᵉ siècle)
À partir du bagatelle, plusieurs jeux similaires voient le jour, avec des innovations qui préfigurent certains mécanismes du flipper.
Le Billard Japonais est une évolution du jeu de bagatelle apparue en France au XIXᵉ siècle, malgré son nom trompeur. Il se distingue par l’introduction d’un lanceur à ressort, qui remplace la queue de billard utilisée dans le bagatelle traditionnel. Ce mécanisme permet aux joueurs de moduler la force du tir et d’obtenir une meilleure précision.
Le plateau est généralement incliné et comporte des trous numérotés, chacun attribuant un score différent selon sa difficulté d’accès. Pour ajouter du challenge, des clous métalliques sont disposés sur le plateau, modifiant aléatoirement la trajectoire de la bille et rendant chaque partie imprévisible.
Très populaire en Europe et aux États-Unis, le Billard Japonais a influencé directement la conception des flippers en introduisant des éléments essentiels comme le lanceur à ressort, les obstacles sur le plateau et le scoring basé sur des zones spécifiques. Il constitue ainsi un maillon clé dans l’évolution des jeux de bille vers les flippers modernes.
Le Corinthian Bagatelle, apparu au début du XXᵉ siècle, est une variante du jeu de bagatelle qui se distingue par un plateau plus compact et des mécanismes améliorés. Contrairement aux grands plateaux de bagatelle traditionnels, ce jeu est conçu pour être plus maniable et adapté aux espaces réduits, facilitant son adoption dans les foyers et les établissements publics.
L’une des évolutions majeures du Corinthian Bagatelle réside dans son système de lancement : il conserve le lance-bille à ressort, permettant un tir plus précis, et introduit des éléments de rebond et de déviation, rendant la trajectoire de la bille plus imprévisible.
Le plateau est également mieux structuré, avec des zones spécifiques permettant d’attribuer des points selon la difficulté d’accès. Cette logique de scoring progressif préfigure directement les flippers modernes, qui intégreront plus tard des cibles et des multiplicateurs de points.
Ce jeu devient rapidement populaire, notamment grâce à sa capacité à être facilement commercialisé sous forme de jouet pour les familles et de machine de jeu pour les cafés et bars. C’est ainsi qu’il inspire les premières machines à pièces, posant les bases du flipper en tant que jeu automatique, accessible en insérant une monnaie.
L’impact du Corinthian Bagatelle est donc majeur dans l’histoire des jeux de bille, car il sert de pont entre le bagatelle classique et les premières machines de jeux de café, évoluant progressivement vers les premiers flippers mécaniques du début du XXᵉ siècle.
Ces jeux montrent une transition vers des jeux plus autonomes, sans besoin d’un joueur extérieur pour distribuer la bille.
L’Invention du Lance-Bille et les Premières Machines Automatisées
Une innovation majeure apparaît à la fin du XIXᵉ siècle : le lance-bille à ressort.
En 1871, Montague Redgrave, un inventeur britannique installé aux États-Unis, brevète un mécanisme qui remplace la queue de billard par un lanceur à ressort. Ce système permet d’automatiser l’envoi de la bille et d’ajouter une notion de contrôle pour le joueur.
À la même époque, des jeux inspirés du bagatelle apparaissent dans les bars et les cafés sous forme de machines autonomes. Ces jeux utilisent un mécanisme de remise à zéro automatique des scores, ce qui les rapproche des futurs flippers.
Le lanceur à ressort et les premiers systèmes automatiques posent ainsi les bases du flipper comme un jeu de machine plutôt qu’un simple jeu de table.
L’Arrivée des Machines à Pièces et la Naissance des Premiers Flippers
Avec l’essor de l’automatisation et des loisirs publics, les jeux à pièces apparaissent au début du XXᵉ siècle.
Dans les années 1930, des jeux de bagatelle à pièces comme le Ballyhoo de Raymond Maloney (Bally) et le Baffle Ball de Gottlieb connaissent un immense succès.
En 1933, Harry Williams introduit Contact, un jeu qui utilise pour la première fois des bobines électromagnétiques pour propulser la bille. Cet ajout marque le début des flippers électromécaniques, intégrant progressivement des composants électriques pour le scoring et les effets.
Ces innovations montrent une évolution des jeux de table vers des machines interactives, posant les bases du flipper moderne.
2. L’Invention des Flippers et l’Âge d’Or (1947 – 1970s)
L’ajout des flippers mécaniques, en 1947, marque un tournant décisif dans l’histoire du flipper. Cet élément transforme un jeu de hasard en un véritable jeu d’adresse, où le joueur peut interagir directement avec la bille pour prolonger la partie et maximiser son score. Cette innovation ouvre la voie à l’âge d’or du flipper, qui s’étend des années 1950 aux années 1970.
L’Invention des Flippers : La Révolution du Contrôle
Avant 1947, le flipper était essentiellement un jeu de chance. Le joueur lançait une bille sur le plateau et n’avait aucun moyen de la contrôler une fois en mouvement. Tout change avec l’introduction des premiers flippers mécaniques par la société Gottlieb, dans le jeu Humpty Dumpty.
David Gottlieb, figure clé du flipper, comprend que pour fidéliser les joueurs et prolonger la durée des parties, il faut leur donner plus de contrôle. Humpty Dumpty est ainsi la première machine à incorporer six flippers, disposés sur le plateau et activés par des boutons latéraux. Contrairement aux flippers modernes, ces premiers modèles sont positionnés sur les côtés du plateau et orientés vers l’extérieur.
Le succès de cette innovation pousse les fabricants à perfectionner le concept. En 1950, Gottlieb affine la disposition en plaçant deux flippers en bas du plateau, se faisant face, permettant aux joueurs de véritablement renvoyer la bille vers le haut. Cette configuration devient rapidement le standard du flipper moderne.
L’Explosion du Marché du Flipper dans les Années 1950 et 1960
Grâce à cette évolution, le flipper connaît un boom phénoménal dans les cafés, bars et salles de jeux. De nombreuses entreprises se lancent dans la production de machines toujours plus innovantes, notamment Gottlieb, Williams, Bally et Chicago Coin.
Plusieurs améliorations marquent cette période :
- Les bumpers actifs (1950) : Des éléments rebondissants ajoutant du dynamisme au jeu.
- Les cibles tombantes (1960) : Introduites pour créer des objectifs de score interactifs.
- Le multibille (1963) : Permet de jouer avec plusieurs billes simultanément.
- Les rampes et parcours (fin des années 1960) : Rendant les plateaux plus variés et techniques.
Les années 1960 voient également l’apparition des flippers à thème, s’inspirant de films, de séries, du sport et de la pop culture. Les graphismes deviennent plus élaborés, et chaque machine développe son propre univers visuel et sonore, attirant une clientèle plus large.
Quelques modèles emblématiques de cette époque :
- Gigi (Gottlieb, 1963) : Un des premiers flippers avec un plateau bien pensé et interactif.
- Fireball (Bally, 1972) : Intègre un plateau circulaire rotatif et un multibille avancé.
- Captain Fantastic (Bally, 1976) : Inspiré d’Elton John, ce flipper devient un énorme succès commercial.
Grâce à ces avancées, les flippers se multiplient dans les bars, les diners et les salles d’arcade, devenant des éléments incontournables de la culture populaire des années 1950 et 1960.
L’Apogée du Flipper dans les Années 1970
Les années 1970 marquent l’apogée de l’histoire du flipper en tant que phénomène culturel et commercial. À cette époque, des millions de flippers sont installés dans les États-Unis et en Europe, et le marché connaît une expansion spectaculaire.
Plusieurs facteurs expliquent cet essor :
- Les avancées technologiques, rendant les machines plus attractives et durables.
- L’essor des salles d’arcade, qui permettent aux joueurs de se regrouper autour de compétitions amicales.
- La popularisation du scoring avancé, avec des multiplicateurs de points et des défis interactifs.
Des modèles comme Xenon (Bally, 1979) et Flash (Williams, 1979) deviennent des classiques, avec leurs sons électroniques et leurs lumières clignotantes.
C’est également à cette époque que le flipper acquiert une réputation sulfureuse. Dans certaines villes américaines, les autorités considèrent le flipper comme une forme de jeu d’argent et interdisent son usage dans les lieux publics. À New York, le flipper est même interdit de 1942 à 1976, les autorités estimant qu’il pousse les jeunes à la délinquance.
3. L’Ère Électronique et le Déclin du Flipper (1976 – 2000)
Alors que le flipper connaît son apogée dans les années 1970, il doit faire face à une révolution technologique qui va transformer l’ensemble de l’industrie du jeu : l’électronique et l’arrivée des jeux vidéo. Cette période voit une transition majeure, où les flippers passent de machines électromécaniques à machines entièrement électroniques, intégrant des systèmes de calcul avancés, des affichages numériques et des règles de jeu plus complexes. Malgré ces avancées, l’essor des jeux vidéo va progressivement éclipser le flipper, provoquant un lent déclin qui culminera dans les années 1990.
L’Arrivée de l’Électronique : Une Révolution Technologique (1976 – 1980)
Jusqu’au milieu des années 1970, les flippers fonctionnaient uniquement avec des systèmes électromécaniques, utilisant des relays, des bobines électromagnétiques et des rouleaux mécaniques pour afficher les scores. Toutefois, ces systèmes avaient leurs limites : ils nécessitaient beaucoup d’entretien et rendaient les machines plus coûteuses à produire.
En 1976, une entreprise nommée Bally introduit le premier flipper entièrement électronique, le Freedom, marquant une étape cruciale dans l’histoire du flipper. Ces nouvelles machines, appelées Solid State Pinball Machines, remplacent les circuits mécaniques par des microprocesseurs, permettant des évolutions majeures :
- Moins de pannes, grâce à une réduction des pièces mécaniques complexes.
- Affichages numériques remplaçant les compteurs mécaniques à rouleaux.
- Son numérique avec des effets sonores plus sophistiqués.
- Règles de jeu plus avancées, grâce à des programmes informatiques embarqués.
Williams, Gottlieb et Bally adoptent rapidement cette technologie et lancent une série de flippers électroniques qui marquent le début d’une nouvelle ère. Parmi les premiers modèles emblématiques figurent Flash (Williams, 1979), le premier flipper à intégrer des lumières stroboscopiques et des effets sonores synchronisés, et Gorgar (Williams, 1979), le premier flipper à voix numérique, capable de prononcer sept mots différents.
Grâce à ces innovations, le flipper connaît un second souffle et s’adapte à l’époque numérique qui commence à émerger.
La Concurrence des Jeux Vidéo : L’Inévitable Déclin (1980 – 1990)
Malgré ces avancées, le flipper va être confronté à un concurrent redoutable : le jeu vidéo d’arcade.
En 1978, la sortie de Space Invaders marque le début du boom des bornes d’arcade. Les jeux vidéo offrent une expérience interactive plus variée, avec des graphismes en évolution constante et des mécaniques de jeu infiniment plus modulables que celles des flippers. Des jeux comme Pac-Man (1980), Donkey Kong (1981) et Galaga (1981) attirent rapidement les foules et remplacent les flippers dans de nombreuses salles d’arcade.
Les exploitants de salles de jeux voient rapidement un avantage financier aux bornes d’arcade par rapport aux flippers :
- Elles sont plus compactes et occupent moins d’espace qu’un flipper.
- Elles nécessitent moins d’entretien, contrairement aux flippers qui tombent régulièrement en panne.
- Elles sont plus rentables, car les parties sont souvent plus courtes, incitant les joueurs à insérer plus de pièces.
Face à cette nouvelle concurrence, l’industrie du flipper tente de réagir en multipliant les innovations. Williams et Bally développent des jeux intégrant des éléments interactifs et de nouveaux modes de jeu, mais le succès des jeux vidéo d’arcade est trop écrasant.
À la fin des années 1980, le flipper est devenu un marché de niche, et de nombreuses entreprises commencent à réduire leur production.
Les Derniers Jours de Gloire : L’Ère des DMD (1990 – 1999)
Malgré la chute du marché, certains fabricants persistent et tentent d’innover. En 1991, Williams introduit une nouvelle technologie qui revitalise temporairement le marché du flipper : le dot matrix display (DMD).
Le DMD est un écran intégré qui permet d’afficher des animations en pixels, des mini-jeux interactifs et de donner des indications en temps réel aux joueurs. Cette innovation donne un nouveau souffle au flipper et entraîne la création de certains des modèles les plus populaires de tous les temps :
- The Addams Family (Bally, 1992) : Flipper le plus vendu de l’histoire avec 20 270 unités produites.
- Twilight Zone (Bally, 1993) : Un des flippers les plus avancés, intégrant un mini-plateau magnétique.
- Medieval Madness (Williams, 1997) : Réputé pour son humour et son gameplay interactif.
Ces machines rencontrent un grand succès, mais le marché du flipper est déjà en grande difficulté. Les salles d’arcade ferment progressivement, et la montée des consoles de salon comme la PlayStation et la Nintendo 64 réduit encore plus l’intérêt pour les flippers physiques.
En 1999, c’est le coup de grâce : Williams, le plus grand fabricant de flippers, annonce l’arrêt définitif de sa production, un évènement majeure dans l’histoire du flipper, marquant la fin d’une ère.
Pourquoi le Flipper a Décliné ? Les Facteurs Clés
Plusieurs raisons expliquent pourquoi le flipper a décliné au cours des années 1980 et 1990 :
- La montée en puissance des jeux vidéo : Plus dynamiques, moins chers à produire et plus faciles à entretenir.
- La fermeture progressive des salles d’arcade : Les consoles de salon deviennent la norme, rendant les flippers moins accessibles.
- Les coûts de maintenance élevés : Les flippers sont des machines complexes qui nécessitent des réparations fréquentes.
- Le vieillissement du public : Alors que les jeux vidéo attirent une nouvelle génération de joueurs, les jeunes s’éloignent du flipper, le percevant comme un jeu du passé.
Le Flipper au Bord de la Disparition, mais Pas Encore Mort
À la fin des années 1990, il ne reste plus qu’un seul grand fabricant de flippers : Stern Pinball, une entreprise qui résiste tant bien que mal à l’effondrement du marché. Contrairement à Williams et Bally, Stern continue de produire des flippers, bien que de façon plus limitée.
Durant les années 2000, le flipper semble être en voie d’extinction, mais un nouveau phénomène va progressivement le ramener à la vie : l’essor du flipper numérique sur ordinateur et du Pincab.
4. La Renaissance Numérique : Les Jeux Vidéo de Flipper et le Pincab (2000 – Aujourd’hui)
Alors que le flipper physique semble voué à disparaître, il renaît à travers le numérique et l’innovation technologique. Plusieurs facteurs contribuent à cette renaissance : le développement de jeux vidéo de flipper ultra-réalistes, l’émergence du Pincab et la persistance de fabricants comme Stern Pinball.
Les Simulations de Flipper : Une Seconde Vie Virtuelle
Avec l’essor des jeux vidéo et de la puissance des ordinateurs, des simulations de flipper voient le jour dès les années 1990 et l’histoire du flipper prend un nouveau tournant. Pinball Dreams (1992) et Pro Pinball (1995-1999) sont parmi les premiers jeux à offrir une reproduction réaliste des sensations du flipper.
Les années 2000 voient l’arrivée de The Pinball Arcade et Pinball FX, qui permettent aux joueurs d’accéder à des répliques fidèles de flippers historiques sur PC et consoles. Ces jeux permettent de redécouvrir des machines disparues et d’attirer une nouvelle génération de passionnés.
L’Avènement du Pincab : Le Flipper Virtuel Réinventé
Dans les années 2010, la démocratisation des écrans haute définition et des logiciels de simulation donne naissance à un phénomène incontournable : le Pincab (Pinball Cabinet), une véritable révolution dans l’histoire du flipper.
Le Pincab est une borne personnalisée qui imite un flipper physique en utilisant plusieurs écrans et des composants interactifs. Il permet de jouer à une multitude de flippers virtuels tout en conservant l’expérience tactile et immersive des machines classiques.
Grâce à des logiciels comme Visual Pinball et Pinball FX2 et FX3, les joueurs peuvent accéder à des centaines de modèles virtuels, y compris des reproductions fidèles de flippers mythiques.
Les caractéristiques clés du Pincab incluent :
- Un écran principal simulant le plateau de jeu.
- Un écran secondaire affichant le backglass et les animations du flipper.
- Des boutons physiques et parfois même des solénoïdes pour reproduire le ressenti des battants d’un vrai flipper.
- Des LED interactives et des moteurs vibrants pour améliorer l’immersion.
L’un des grands avantages du Pincab est qu’il permet de jouer à une infinité de flippers différents sur une seule machine, contrairement aux modèles physiques qui sont limités à un seul jeu. De plus, la fabrication d’un Pincab peut être personnalisée, ce qui attire une communauté active de passionnés et de bricoleurs.
Le Flipper Physique Revient en Force
Parallèlement au boom du flipper numérique, certaines entreprises continuent de produire des flippers physiques. Stern Pinball, qui a survécu à la chute de Williams et Bally, reste le leader du marché et continue de produire des modèles sous licence, comme Batman, Stranger Things ou Jurassic Park.
D’autres fabricants, comme Jersey Jack Pinball, proposent des machines plus luxueuses avec des écrans LCD, des effets lumineux spectaculaires et des mécaniques de jeu avancées.
Ces nouveaux modèles, combinant nostalgie et modernité, permettent au flipper physique de trouver un second souffle auprès des collectionneurs et des salles d’arcade spécialisées.
Le flipper, une histoire toujours en mouvement
Le flipper a connu plusieurs renaissances au fil des décennies, passant du jeu de bagatelle du XVIIIᵉ siècle aux machines électromécaniques des années 1950, puis aux flippers électroniques des années 1980. Malgré le déclin des salles d’arcade, il a su s’adapter grâce aux simulations numériques et aux innovations comme le Pincab.
Aujourd’hui, le flipper est plus vivant que jamais, entre les modèles physiques modernisés et les nouvelles expériences numériques, l’histoire du flipper continue de s’écrire.
Que ce soit dans un bar vintage, sur un écran de PC ou dans un Pincab personnalisé, le flipper continue d’attirer les joueurs et de perpétuer son héritage.